Juliette Dross
Epicuriens vs les Stoiciens.
Les cités sont des lieux où se développent des vices : ambitions, jalousie, etc.
Le philosophe doit aider ses congénères.
Les deux vont se rapprocher
Premier ouvrage de Sénèque : la tranquillité de l'âme.
Sirinus : "Je vais te décrire mon état et j'aimerais que tu me donnes des remèdes pour progresser vers la sagesse. J'admets rationnellement que les principes stoïciens sont bons mais j'ai de l'instabilité."
Sénèque : "Si tu es instable, c'est parce que tu n'as pas encore atteint la tranquillité, la stabilité."
"Attention, si tu le fais pour de mauvaises raisons (retraite par exemple), ça va s'empirer."
Enumération des remèdes :
Ennui (incapacité de de supporter soi-même) : Implique toi dans les affaires de ta cité, participe à la vie publique en te liant par tes devoirs de citoyen. Te mettre en action.
Mais, parfois, il y a danger dans l'implication (corruption, calomnie, ambition, etc.).
"Le devoir de l'homme : être utile aux hommes. Si possible à beaucoup, sinon, à quelques-uns, sinon, à ses proches, sinon à soi-même. Quiconque s'améliore lui-même est utile aux autres par le fait même qu'il se rend capable de leur être utile à l'avenir."
Sénèque dans La retraite 3.5
Conclusion
La contemplation a toujours été suspecte.
Ce que dit Sénèque est-il applicable aujourd'hui ?
Le philosophe oui.
Est-ce qu'il y a des limites ? Oui.
Est-ce que Sénèque était riche ?
On l'a beaucoup accusé d'avoir une manière de réfléchir sur l'argent pas réaliste.
De manière générale, la pensée de Sénèque est cohérente.
Il n'y a pas de torsion de la pensée stoïcienne pour justifier son mode de vie.
La richesse ne doit pas être une fin en soi.
Mais dans les indifférences, il y a des préférables et des non préférables.
Les philosophes préfèrent la richesse. Pareil pour la beauté et la laideur.