Valéry Laurand
Question 1 : Autrui est-il un "indifférent" comme un autre ?
Tout faire pour soi-même, cela revient à contribuer à l'intérêt général.
L'âme de chacun de nous est comme une corde de piano.
Si elle est désaccordée, ne rend pas le bon son. Avec toutes les autres.
Si elle est accordée, elle rend le bon son à elle-même. Et s'accorde avec toutes les autres.
Prendre soin de moi, c'est aussi tout faire pour l'intérêt général et pour autrui.
Question 2 : La vie en société n'est-elle pas source du vice ?
Sénèque dit qu'il y a un sage tous les 500 ans.
Insociable sociabilité (Marc-Aurèle)
Nourrice, profs, parents qui nous ont inculqués le vice.
Ex : l'emmaillotage à la naissance.
Vraisemblance des représentations
Enseignement des autres
Perversion
"On n'est pas libre de suivre le droit chemin. Nos parents nous fourvoient. Nos serviteurs nous dépravent."
Un mal débile, c'est la molesse.
"L'enseignement à la campagne"
La grande cité est le système des êtres rationnels.
Trouver sa place dans le système.
En être une partie principale.
Pas être parti, mais membre. Prendre part au chant selon son propre.
Si tu n'es qu'une partie. C'est que tu n'es pas impliqué. Tu ne fais de bien aux hommes comme à un autre toi-même.
La petite cité évolue par la nature.
Réalité politique, organisée.
Question 3 : Le "kathékon" de la participation à la vie politique est-il praticable ?
L'otium et le loisirs semble par nature politique.
La nature est immédiatement pensée en des termes politiques.
Les hommes sont appelés à participer à la vie du dieu. Être membres actifs et responsables. Co-écrire le destin.