En Juillet 2019, je reçois 1000€ d’un accident.
Ce sera le capital social de mon entreprise.
Je choisis de faire une SASU.
Après avoir entendu tout et son contraire.
Bref, peu importe.
J’ai de grandes ambitions.
Mais j’ai 2 filles de 3 ans et 18 mois.
Je veux le meilleur des mondes.
Les élever au sens noble du terme.
Élévation.
Les regarder grandir.
Les aider à devenir autonomes, libres et heureuses.
ET
Je veux m’épanouir.
Trouver mon unicité.
M’accomplir.
On me dit que pour que son entreprise fonctionne, il faut cravacher.
Mais j’ai quitté un CDI confortable avec bon salaire, des parts, une bonne mutuelle, etc.
Je donnais en contrepartie ma ressource la plus précieuse : mon temps (et mal utilisé en plus).
J’ai vu en me lançant des missions identiques à du salariat, la seule différence était que tu pouvais faire une pause entre deux missions…
Je me suis dit qu’il existait une 3ème voie. Mettre sa vie personnelle au centre pour faire exister sa vie professionnelle autour.
Celle de ralentir, de construire du long-terme, de bâtir une croissance lente.
Celle de sprinter parfois pour engranger de l’argent pour le disséminer ensuite sur plusieurs mois.
Alors j’alterne les missions, les clients, les types de revenus et cela me permet.
C’est plus dur, cela demande de bien gérer le stress financier (et j’apprends encore).
Mais le bon côté, c’est que je vois mes filles grandir, que je peux gérer ma vie selon l’énergie du moment, et que j’avance beaucoup plus sereinement.
Pourquoi le rythme de l’école est-il calqué sur le rythme biologique de l’être humain et pas le rythme du travail ?
PS : je crois au slow work et qu’il redeviendra une norme
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C’était le 2ème post du Calendrier de l’Après 2022.
Jonathan Arditi a déjà fait un post pour aujourd’hui et Manuel Carroué et moi hier.
Tout au long de ce mois, nous distillons l’esprit de Noël dans nos posts en imaginant un futur souhaitable.
Suivez le #calendrierdelapres2022, des personnes talentueuses donnent leurs versions du futur chaque jour jusqu’au 24 décembre 🤩
Samuel Athlan