Il y a 3 ans, le NoCode était encore un terme obscur.
Rares étaient les entreprises qui faisaient le choix du NoCode face au développement traditionnel.
Bubble, Airtable, Make (Integromat à l’époque)… des nouvelles technologies intéressantes sur le papier, mais qui n’étaient pas forcément des choix de coeur pour la majorité des porteurs de projet.
Les quelques agences et free-lances NoCode passaient plus de temps à défendre les mérites des éditeurs NoCode qu’à vendre leurs prestations de services et offres d’accompagnement.
Des argumentations parfois si poussées que les clients en venaient même à confondre le prestataire avec l’éditeur lui-même avec la fameuse question : « Mais vous n’êtes pas éditeur du coup ? ».
Alors que le Covid frappe le monde au début de l’année 2020, nous aurions pu penser que cette vague épidémique allait ralentir la démocratisation de ces nouveaux outils.
C’est pourtant tout l’inverse qui s’est produit.
Bloqué à la maison, les simples curieux du NoCode sont devenus porteurs de projets, "nocoder" à mi-temps, puis à plein temps, de plus en plus majoritairement convaincu de la puissance disruptive de ces nouveaux outils pour lancer des projets en temps record et avec une maîtrise des coûts.
Rapidité, flexibilité, rationalisation de la ressource, déploiement immédiat… des propriétés business et techniques si compétitives, une transformation si profonde du rapport au web, que l’usage croissant des outils NoCode a marqué un réel précédent dans le monde du développement applicatif et des ops en général.
Aujourd’hui, l’écosystème NoCode international et surtout français a tout simplement explosé.
La filière professionnelle NoCode se développe quotidiennement grâce à la multiplication d’initiatives tels que l'historique No-Code France ou encore le plus récent SFPN - Syndicat français des professionnels du Nocode.
L’évangélisation se renforce également avec des événements toujours plus ambitieux tels que le NoCode Summit ou avec l'organisation de thématiques dédiées au NoCode lors des APIs Days ou du DIMs.
Des nouveaux acteurs apparaissent, des nouveaux métiers se développent, de nouveaux besoins naissent et de nombreuses entreprises se rythment progressivement à l’usage du NoCode, telles que Qonto, Prello, Ornikar, Beev, On train, Gojob et bien d’autres.
Si seulement 0,3% de la population sait coder actuellement, nous pouvons être certains que les NoCoders de demain seront suffisamment nombreux pour apporter une réponse viable au déséquilibre croissant entre l’offre et la demande d’applications.
Travaillons de concert pour continuer à pousser l’usage du NoCode en 2023 et aider à structurer cette filière au travers de nos différentes activités quotidiennes !
Shubham SHARMA 💡→ 🚀 Alexis Kovalenko Erwan KEZZAR Bertrand MERLE Francis Lelong Benoit de MONTECLER Vincent Verhille Benjamin Athlan Samuel Athlan Stanislas 🦦 Verjus-Lisfranc Jeremy Foucray Milan Boisgard 🦊 Uncode School
Pierre Launay