Deux points de vue (hyper) éloignés
Cette semaine j’ai eu deux conversations déroutantes.
😱
Les deux personnes sont nées entre 1988 et 1992.
La première conversation avec cet ami, appelons-le José.
José croit en la valeur travail par dessus-tout.
Il m’assure que c’est ce qui lui a permis de s’en sortir.
Certains camarades d’école ne sont jamais sortis de leur quartier, d’autres n’ont pas lutter contre le déterminisme, tandis qu’il y en a en prison et certains mêmes sont morts.
José vient d’un quartier parisien.
Il déteste ceux qui ne font rien. Il ne supporte pas ceux qui ne se bougent pas pour obtenir ce qu’ils veulent. Il n’aime pas ceux qu’il appelle les assistés.
Moi je suis assis, j’écoute, je suis pensif.
Et j’ai eu une autre conversation peu après avec un autre ami.
Celui-ci, on va l’appeler Franck.
Franck me dit qu’il a beaucoup bossé au début de sa carrière, sans lever la tête une seule fois.
Et puis un jour 💡
Il a découvert le temps.
Pour lui ça a été une révélation.
Il a tout quitté.
Franck a acheté une caravane et il sillonne la France.
Il m’a dit que la vie était trop courte pour se tuer à la tâche.
Il m’a dit que l’État faisait tout pour qu’on en fasse le plus possible.
Mais lui veut juste vivre.
Moi, je suis assis, j’écoute, je suis pensif.
Et les discours de José et Franck se valent.
Je pourrai dire un grand oui à chacun.
Mais il y a un truc qui cloche 🤷♂️
Un genre d’extrême qui me met mal à l’aise.
Et je crois bien que la voie que je choisis est entre les deux.
Choisir la vie que je veux.
Être attentif à mon énergie.
Avoir des périodes ultra-productives où je bosse beaucoup.
D’autres où je prends mon vélo et je pars à l’aventure.
Et d’autres où je m’autorise à ne rien faire.
Et parfois un peu des trois.
J’ai décidé de disséminer des bouts de retraite au long de ma vie.
Pour ne pas attendre de n’avoir plus d’énergie.
Pour profiter de l’instant.
La vie est courte.
PS : je reviens d’un festival que j’ai booké 3h avant le début vendredi soir dernier. Et le matin même, j’avais 5 calls.